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 Neïdrilh, les terres merveilleuses

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Magicalus
Magicalus
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Posté Mer 26 Sep - 20:06







DATE DE RÉ-OUVERTURE ▪ 21.09.2012
NOMBRE DE MESSAGES ▪ 2184 messages
TYPE DE FORUM ▪ Forum Rpg Médiéval fantastique
STAFF ▪ Gïlh'Or Rwênoskraj > Fondatrice
Elënna Cánendil > Co-Fondatrice
Solena Nîniel > Modératrice
Hutan Esfandyar > Modérateur
Halda Anta-Silaghiu > Modératrice


Notre Histoire


À l’Aube des Temps, parmi les étoiles millénaires, des êtres immortels flânaient. Ces femmes et hommes, qui n’étaient autres que des dieux et des déesses, s’ennuyaient dans leur éternité monotone… Un jour, ensemble, ils décidèrent d’unir leurs pouvoirs et de créer sur l’une des plus grosses étoiles des terres où leur créativité pourrait éclater. Ils façonnèrent la nouvelle planète qu'ils nommèrent Neïdrilh, creusant, soulevant du bout de leurs doigts des pics qui devinrent les montagnes, infligeant à cette terre de nombreuses métamorphoses. Neuf dieux se penchèrent ensemble avec intérêt sur un bout de terre en particulier, ils se regardèrent, souriants, et décidèrent d’y créer ensemble leurs enfants et de nommer cet endroit Thanyaliel.

Un premier couple s’avança, Sehamine et Thelandira, ils étaient beaux et gracieux, leurs visages reflétaient la fierté. Ils décidèrent de créer leurs progénitures à leur image ; la peau pâle, les cheveux fins, le corps svelte, et même leurs oreilles en pointe. L’homme récolta du diamant, des roses et des lys. Il tailla dix diamants durant plusieurs jours et, pendant ce temps, son épouse pressa les fleurs délicatement pour en extraire un liquide parfumé. Ils trempèrent ensuite les diamants achevés dans cette eau odorante et ainsi naquirent les premiers elfes, les Hauts Elfes. Le couple divin les déposa sur Neidrilh ; comme cadeau en échange d’une gratitude éternelle, Thelandira leur offrit le don de la magie juste avant de les regarder, avec l’amour d’une mère, entamer leur nouvelle vie.

Un autre couple divin, Rallafane et Hanil, s’empressèrent de commencer leurs créations. En chœur, ils se mirent à chanter, main dans la main, leurs bouches près des forêts qu’ils avaient eux-mêmes créés juste avant. Toute la végétation se mit à se mouvoir, comme si les arbres, les plantes et les fleurs se mettaient à danser au rythme de leurs voix. L’écho du chant résonnait dans l’univers tout entier. Puis, tout à coup, des corps au teint bronzé et aux oreilles aussi pointues que les enfants de Sehamine et Thelandira se mirent à apparaître, sortant des fleurs, des troncs d’arbres et des vastes plantes. Ces elfes, plus proches de la nature que les premiers, furent nommés les Elfes Sylvains.

Deux déesses s’avancèrent, ricanant, l’air sournois. Leurs noms étaient Selvie et Vaherum. Elles repoussèrent avec mépris le couple créateur des Elfes Sylvains et déclarèrent d’une seule et même voix moqueuse :

« Voici nos elfes ! Les Elfes Noirs, les Elfes d’Ebène ! »

Elles se penchèrent à leur tour au-dessus de Neidrilh et récoltèrent de leurs mains fines et sombres des pierres d’onyx, ces pierres entièrement noires et luisantes comme des miroirs lorsqu’elles sont taillées. Tandis que l’une des sœurs donnait une forme humanoïde aux minéraux, l’autre creusait certains arbres et en gardait le cœur, l’ébène, qu’elle réduisit en une poudre fine. Elle dilua cette poudre dans de l’eau croupie, puis, ensemble, plongèrent les onyx dans la mixture de la couleur du néant. De ce mélange naquirent les Elfes d’Ebène. Les rires des créations s’ajoutèrent aux rires des sœurs divines. Mais ces éclats joyeux furent interrompus par le couple suivant, mécontent de l’attitude des déesses malveillantes.

L’épouse, Tiamat, garda cependant son calme et se retira du groupe. Elle alla recueillir des fragments sur la lune et les donna à son compagnon, Kossath. Ce dernier frappa la paume de sa main, où se trouvaient les morceaux lunaires, de son poing. De ses doigts s’écoulèrent alors de la poussière argentée qui tomba sur Neidrilh et imprégna la terre à un endroit bien précis. De ce sol argileux, les deux époux se mirent à modeler ensemble les humains. Les petits êtres achevés n’avaient pourtant pas encore d’âme… Alors, Tiamat prit les figurines d’argile et, en rugissant pour invoquer le pouvoir des volcans, elle les plongea dans la lave au cœur du cratère. De là sortirent les premiers humains, dotés de la flamme de vie grâce à leur déesse. Les deux époux divins, très créatifs tous les deux et de caractères opposés quoiqu’en harmonie, firent des premiers humains une race très variée, où chaque individu était unique dans son apparence et son caractère. Satisfaits, ils laissèrent les premiers hommes et les premières femmes se reproduire et construire leur village.

C’est à ce moment qu’apparut une déesse solitaire. Lealith, c’est ainsi qu’elle se nommait. Son visage, tout son corps, était comme flou, balayé par des vents et marais suspendus dans l’espace et le temps… Malgré cela, elle paraissait belle et féminine. Elle se donna une taille respectable et se mit à courir, à danser, à voltiger dans les airs, à nager et à faire des bonds inimaginables sur la terre de Neidrilh. Tantôt rieuse, chacun de ses rires s’échappa et se mélangea aux alizées et ainsi naquirent les métamorphes aériens. Sa joie fut décuplée et elle en pleura d’émotion, à genoux près d’un lac. Chacune de ses larmes donna naissance à un métamorphe aquatique. Surprise elle-même par ses créations, elle dansa de plus belle, et sa puissance divine arracha de petits morceaux au continent. Avant de retomber, chacune de ces parcelles de sable, de pierre et de terre se changea en métamorphe terrien. C’est alors qu’épuisée par cette folie, elle disparut aussitôt, pour se reposer au milieu des étoiles…

La suite de la création de Neidrilh se fit par les elfes, les hommes et les métamorphes ainsi nés, sous l’œil vigilant et aimant de leurs créateurs. Les elfes se tapirent principalement dans les forêts, les bois, à moitié cachés des autres races. Leurs vies étonnamment longues les rendaient sages et prudents. Les humains, eux, s’étendirent un peu partout, s’adaptant facilement au paysage ; on put bientôt les rencontrer à chaque recoin du continent, mais leurs villages et cités restèrent principalement dans les plaines ou en basse altitude. Ces plaines, les métamorphes nés de la roche et du sable les partagèrent avec eux. Quoique vivants difficilement ensemble à cause de leurs différences, quelques guerres éclatèrent puis des règles s’établirent entre un chef de clan et un roi sages. Un pacte fut écrit et depuis lors, la paix régna. Les métamorphes des larmes étaient plus timides de nature ; ils restèrent principalement, et cela semble logique, sur les côtes ou près de grands lacs ou de fleuves importants. Les familles ou individus les plus isolés restaient pas loin d’une rivière non plus. Les aériens, nés d’éclats de rires et d’alizées, furent ceux qui osèrent s’aventurer dans les montagnes. Tout le clan y vit et rares sont ceux qui éliront domicile plus bas. S’ils descendent, ce n’est guère pour vivre. Habitants sur les toits du monde, cela leur a valu une réputation arrogante et hautaine ; fondée ou non ?

Il coula de nombreux siècles où les hommes, les elfes et les métamorphes vécurent en harmonie. Mais il fallut bien qu’un jour, quelque chose vienne détruire cette immense havre de paix. Ce fut la jalousie des hommes. Ceux-ci enviaient la longévité, la vie qu’on disait immortelle des elfes. Quelques batailles s’ensuivirent, mais plus des querelles de groupes importants que de véritables guerres ouvertes. Une lutte au pouvoir se faisait également parmi les hommes qui, pressés dans les années peu nombreuses de leurs propres vies, tentaient en vain d’amener à nouveau la paix ou, au contraire, envoyer une armée entière sur les elfes. Ainsi, grâce à cela certainement, les deux peuples, l’un immortel et l’autre mortel, ne s’entretuèrent jamais réellement et cela marqua l’Histoire peu de temps par rapport à celle des elfes, plus rancuniers.

Quoique profondément jaloux, les hommes surent que jamais ils n’auraient la clef du mystère de cette existence se riant des âges. Petit à petit, tout cela cessa, mais les elfes n’oublièrent jamais ces évènements et cela renforça leur désir de se dissimuler aux yeux des humains et, pour certains, la haine ne les quittèrent jamais. Ils restèrent vigilants tandis que, de génération en génération, les hommes eux-mêmes oublièrent la vraie raison de ces combats sans importance. Leurs ancêtres, plus honteux qu’autre chose, n’auraient sûrement pas désiré laisser une image de parents cupides. Surtout pour la richesse d’une autre race qui n’avait pas l’odeur de l’or. Ainsi, aucun manuscrit sur cette époque et sur ce sujet ne résista à l’usure du temps, ou furent tout simplement brûlés, et cette jalousie s’effaça naturellement des mémoires. Mais les elfes, eux, en gardèrent le souvenir cuisant.

D’autres siècles passèrent ainsi. Parler de paix n’était pas faux, mais c’était simplement grâce à l’extrême prudence des elfes. Durant cette ère, les rencontres entre ces peuples autrefois ennemis se raréfièrent pour en devenir quasiment inexistantes. Les elfes furent très vite et très longtemps vus comme une race primitive de joyeux vagabonds des bois… à tort. Les rôdeurs ayant la chance d’en croiser ne voyaient alors que de belles créatures sveltes s’enfuyant lors d’un face à face, à la manière d’animaux effrayés. Certes, les elfes en étaient effrayés, mais c’était avec la prudence des sages et non des bêtes qu’ils prenaient la fuite… Ils nourrirent alors les contes pour enfants, les mythes, les histoires au coin du feu des hommes. Leur immortalité resta une légende.

Chez les elfes résidaient quatre sages, les plus vieux et les plus respectés. Ceux-ci formaient le Conseil des Consulats ou des Sages et apportaient comme leur nom l’indique de précieux conseils au souverain elfique. Deux d’entre eux faisaient partie de la sous-race des Hauts-Elfes, le troisième était un Sylvain, et le quatrième, un Elfe d’Ebène. Ce dernier avait la vie la plus longue des quatre et fournissait des conseils avisés, résolvait des problèmes qui semblaient parfois impossibles à résoudre. Il était précieux au Conseil et nombreux étaient ceux lui demandant un entretien. Zhar-Kan passait donc sa vie à effacer les doutes et à diriger les actes des autres ; cela le lassa. A côté, il maniait les Arcanes, et son esprit se tordait de plus en plus au contact de cette sombre magie qui était la source de sa vie incroyablement longue et le laissant pourtant dans une forme de jeunesse. Mais si son corps était préservé des rides et du blanchissement des cheveux, son âme perdait de force et se salissait. Les autres Sages le remarquèrent et, avant qu’il ne soit trop tard, formèrent une réunion solennelle et le bannirent de ses fonctions de Sage. Leur erreur fut de le laisser en vie.

Humilié, il vécut en exil durant longtemps et se consuma de plus en plus dans les Arcanes. Au bord de la folie, il lui vint une idée sordide, illuminé d’un unique désir de vengeance : sachant les humains ignorants de la nature réelle des elfes, il décida de corrompre le dirigeant de la race mortel. Indirectement, cela dit. Dissimulé dans une large cape noire et encapuchonné, il se rendit la nuit dans une taverne et raconta à qui voulait l’entendre qu’il comptait bientôt se rendre dans les forêts profondes pour y découvrir un trésor d’une valeur inestimable. Il parla de terres inexplorées, inconnues de tous, qui n’attendaient qu’à être possédées par de valeureux guerriers. Zhar-Kan les complimenta, leur fit miroiter des récits qui n’étaient que de purs mensonges, n’évoquant à aucun moment les elfes. Il parlait d’un trésor inexistant comme de nouveaux territoires, pour toucher un maximum d’hommes, autant les cupides que les âmes de souverain. Ainsi, il fit le tour de plusieurs tavernes. Il promit à certains d’user de sa magie pour ouvrir une brèche, comme un mur de protection étendu autour de leurs cités, villes et villages.

Zhar-Kan assista donc les premières expéditions des humains. Effectivement, il fit cette ouverture promise aux hommes et, jour après jour, se rapprochèrent tous du territoire des elfes. Lorsque les nouvelles arrivèrent aux oreilles du gouvernement elfique, des nouvelles racontant que ce qu’ils croyaient être une armée arrivait droit sur eux, le peuple immortel pensa aussitôt à la jalousie des mortels qui avaient fait éclater des guerres, jadis. Ceux-ci, ne sachant pas que les hommes avaient en fait oublié ces querelles, préparèrent l’offensive. Ce fut un véritable massacre où le peuple des humains ne fit pas le poids. Les derniers rescapés firent demi-tour et racontèrent l’énorme embuscade. Les histoires sur les elfes vus comme une race primitive et non dangereuse éclatèrent en morceaux ; les elfes passèrent alors pour des sauvages emplis de cruauté, farouches.

Une guerre ouverte se déclara. Une guerre sur plusieurs années. Assez vite, les métamorphes furent investis dedans, contre leur volonté. Le clan des terriens, les plus proches des humains car partageant les mêmes plaines, décida d’entrer en conflit tout simplement pour protéger leurs territoires. Car, pour passer sur les villages humains, les elfes passaient non loin de chez eux, ceux-ci ne respectant pas nécessairement les frontières décidées entre les deux autres... Soucieux de préserver sa propre campagne, Korven Rwênoskraj décida donc de prêter main forte aux hommes. Ochtaonna Esfandyar, métamorphe montagnard étant le chef du clan aérien, ennemi juré de Korven Rwênoskraj depuis leur prime enfance, entendit parler de cette alliance. Par simple désir de vengeance, il décida de rejoindre les rangs des elfes, espérant ainsi grâce aux immortels réussir à terrasser son ennemi et étendre son territoire sur le sien… Dans toute cette histoire, seuls les métamorphes aquatiques gardèrent une distance avec cette guerre. Ils pouvaient se le permettre, s’isolant sur les côtes encore plus et n’hésitant pas à se transformer en leur animal aquatique pour fuir une présence hostile. De tous les clans, c’est celui-là le plus discret. Rares sont ceux décidant de quitter leur foyer et de se battre aux côtés des terriens car leurs lacs font partie des territoires humains et terriens, mais ils existent.

La guerre dura donc plus d'un siècle, plusieurs générations la vécurent chez les mortels. Les représentants qui étaient entrés en conflit de chacune d’entre elles moururent tous, même celui des elfes, qui était extrêmement vieux. Les affrontement se calmèrent durant le Grand Deuil du peuple elfique. Ochtaonna Esfandyar mourut également lors d’une bataille dans la plaine de Maorh et, peu de temps après, on assassina durant son sommeil Korven Rwênoskraj. Suite à cela, la guerre s'effilocha en petits conflits nourris seulement par la vengeance... Puis, petit à petit, tout cela cessa, et on put parler d'un temps de paix nouveau.

Chez certains, surtout chez les elfes qui sont immortels et n'oublient pas aussi vite, les rancunes restèrent. La paix, pour eux, n'étaient qu'une illusion... D'autres, par contre, y croyaient et vivaient tranquillement en se disant que rien n'allait leur arriver, que les temps troubles faisaient partie du passé... Qui avait raison ? La haine s'était-elle réellement envolé des esprits des Neidrilhiens ?



Notre Contexte


Vous évoluerez dans un monde 100% unique, nommé Neïdrilh, sur le continent de Thanalyel où se déroule une riche Histoire. Des rancunes persistent mais une paix fragile plane au-dessus des trois peuples elfiques, des trois clans métamorphes et des nombreuses villes humaines. Une création va pourtant tout bouleverser, vers le bien ou vers le mal ; la création de monsieur Windes, l'aéronef. Étrange appareil à vapeur, le vieux génie vit son invention être achetée par le Roi des Humains. Le commerce avec Idiamanth, du clan Câmrân, eut droit à un bon vers la technologie ; le clan ennemi, celui des Seosaph, se mit alors à attaquer ces aéronefs marchands. Une forme de piraterie se mit à naître, chose totalement inconnue jusqu'alors car les voyages en mer étaient limités à longer les côtes pour la pêche. La rancune farouche des deux clans rivaux se réanima. Les hauts-elfes et les elfes d'ébène, quant à eux, auraient aimé eux aussi profiter de ces engins dont les Hommes et le clan Câmrân ont le monopole... Les elfes sylvains et le clan pacifique d'Aôdh, n'apprécièrent pas ces bruyants appareils qui dérangeaient leur chère mère Nature, terre riche de leurs dieux.


Dernière édition par Magicalus le Mar 1 Jan - 20:47, édité 1 fois
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Neïdrilh, les terres merveilleuses
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